La mise en place d’un système de personne de confiance externe est une mesure de prévention recommandée par le SECO et la doctrine du Tribunal fédéral. Elle répond à l’obligation qu’a tout employeur de protéger la santé psychique et physique de ses collaboratrices et collaborateurs, notamment selon l’art. 6 LTr et l’art. 2 OLT3. 

Parmi ces risques figurent notamment les situations de burnout, stress, conflit, violence, harcèlement ou mobbing.

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Le rôle premier de la personne de confiance consiste à offrir une écoute bienveillante et à permettre à la personne en difficulté de sortir de son silence. 

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La neutralité de notre regard sur la situation a pour but d’aider la personne en difficulté à prendre de la distance et à se remettre ensuite en capacité d’agir pour trouver les solutions qui lui sont propres. Dans 80% des cas, cette première étape, à elle seule, suffit à faire évoluer la situation. En moyenne annuelle, seul 1% des collaborateurs appellent la personne de confiance : la seule existence d’un tel système est un mode de prévention avéré.

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Si nécessaire, orienter sur d’autres ressources, accompagner dans une démarche particulière ou encore informer sur les voies d’action ou de droit, ainsi que leurs conséquences, sont les soutiens que nous apportons.   

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Nous sommes, avec mon collègue Vincent Gigon, des personnes de confiance formées et certifiées par l’ASPCE®, référencée par le SECO parmi les services spécialisés dans le traitement des risques psychosociaux au travail.

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